Depuis lundi et jusqu’à ce dimanche 29 septembre, le festival Mintza Lasai met à l’honneur la langue basque. Toutes les informations de l’évènement sont sur le site internet, et nous serons nous-mêmes présents à la fête de clôture avec une table d’information dimanche au Lac Marion, à Biarritz, au cœur du village associatif.
Cette semaine de célébration de l’euskara est l’occasion de rappeler ce que fait l’Eusko pour préserver et faire vivre la langue basque au quotidien.
Première chose, l’autocollant Eusko à l’entrée des commerces vous renseigne sur son niveau d’euskara, pour que vous puissiez vous lancer facilement les échanges :
– « Euskaraz » indique que dans ce magasin, on peut parler en basque à coup sûr
– « Lehen hitza Euskaraz » vous invite à saluer en euskara en entrant, car soit les personnes à l’accueil ne parlent pas basque, ou quelques mots seulement, soit une partie seulement des personnes à l’accueil sont bascophones.
Deuxième action de l’Eusko pour l’euskara : il n’est évidemment pas obligatoire de parler basque pour adhérer à l’Eusko, mais chaque professionnel rejoignant le réseau doit faire un geste, relever un défi, pour participer à la sauvegarde de la langue basque :
– soit il doit pouvoir réaliser un accueil minimum en euskara, ou prendre 20h de cours avec notre partenaire AEK pour apprendre quelques mots, avec des modules de formation qui seront relancés début 2020.
– soit il doit mettre en place au affichage bilingue, pour que l’euskara apparaisse davantage dans notre vie sociale. De nombreuses grandes structures (hôpital, cliniques, grands magasins, mairies…) ont déjà mis en place un affichage bilingue, il s’agit maintenant d’accompagner les commerçants dans cette démarche, ce que l’Eusko fait grâce au soutien de l’Office public de la langue basque (OPLB). Plus de 400 commerces, entreprise, paysans, ont choisi ce défi de l’affichage bilingue, et l’Eusko a plus que doublé son équipe pour les accompagner, avec deux salariés qui vont à leur rencontre, relèvent les mots à traduire, les envoient à l’OPLB, qui fait faire les traductions, puis le commerçant reçoit ces traductions et n’a plus qu’à mettre en place son affichage en bilingue.